Que peuvent m’apporter les associations ?

Une association peut vous apporter beaucoup de choses, vous enrichir de l’expérience d’autres parents et enrichir les autres de votre propre expérience.

Une association, c’est une source d’informations, souvent plus spécifiques.

Mais vous pourriez avoir de l’appréhension à l’idée de rencontrer d’autres familles ayant un enfant porteur du même handicap que celui de votre enfant, vous pouvez aussi avoir peur d’être confronté à cette réalité au sein d’une association. Certains parents ne parviennent pas à faire cette démarche ou à en franchir la porte. Cette peur est peut-être le signe que vous n’êtes pas encore prêt(e) à de telles rencontres. Et il est important que vous respectiez votre propre rythme.

Peut-être n’éprouvez-vous tout simplement pas le besoin de tisser un tel réseau de relations ou d’échanges. C’est le choix et la liberté de chacun.
Il arrive qu’un seul membre du couple se tourne vers une association ou même s’y investisse. Et pourquoi pas ? Le rythme ou les besoins de votre conjoint sont peut-être différents.

Une association, c’est souvent aussi la découverte d’une grande diversité, alors que l’image que l’on avait du « handicap » de son enfant semblait figée et stéréotypée. Cela ouvre ainsi la voie vers des perspectives inattendues.

S’engager dans une association peut être un moyen d’agir concrètement pour votre enfant (saviez-vous, à ce propos, que la majorité des réalisations autour du handicap – associations, écoles, centres de vie et tant d’autres actions – ont vu le jour grâce à l’initiative de parents ou de personnes en situation de handicap ?).

M.-N. Gauthier :

« D’autres parents éprouvent un grand réconfort en rencontrant ceux qui ont déjà traversé la même épreuve : ils comprennent, ils savent déjà. La solitude est moins écrasante. L’apaisement vient du partage. Les personnes qu’ils rencontrent sont pères, mères d’un enfant handicapé comme le leur. Elles sont venues à leur demande et les aident à faire connaissance avec leur enfant. Leur présence est rassurante. Elles font partie du même « monde nouveau » qu’eux, mais semblent l’avoir apprivoisé et conquis » 168


Seiichi :

Etant en contact avec une assoc de parents d’enfants handicapes, je vois de la souffrance, je vois des personnes être réconfortes dans ce petit monde « qui les comprend », mais je vois aussi des personnes qui ne regardent pas nécessairement la normalité et se réfugient dans la différence. Quoi de plus que de vivre une vie « normale » avec un enfant handicapé. 170


Anonyme :

Malgré la présence de l’équipe médicale et d’un psychologue, il y avait une énorme souffrance, un énorme déchirement. Il fallait la présence d’autres parents. 171